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Qu’est-ce que la micronutrition ?
La micronutrition, une approche de la nutrition médicalisée adaptée à chacun
La micronutrition vise à optimiser l’état de santé du patient en l’aidant à mieux choisir le contenu de son assiette et en lui proposant une complémentation si nécessaire.
« Qu’est-ce que la micronutrition ? » par le Dr Chos, président de l’IEDM
Les MICROnutriments : des composés MEGAimportants
Schématiquement, nos aliments contiennent :
1. Des macronutriments : les lipides, les glucides et les protéines qui fournissent l’énergie à l’organisme.
2. Des micronutriments : les vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels mais aussi les polyphénols, acides aminés essentiels, etc. qui ont un rôle fondamental pour le fonctionnement de l’ensemble des métabolismes.
3. Des modulateurs du microbiote intestinal comme notamment les prébiotiques et probiotiques.
Au-delà de la valeur nutritionnelle de l’assiette, la micronutrition s’intéresse plus particulièrement à la valeur fonctionnelle de l’assiette.
Pour en savoir plus, consultez le livret pédagogique les Échos de la micronutrition n°43 « Il était une fois la micronutrition »
La micronutrition, une approche « pro » santé
Chaque personne est unique : nous n’avons ni les mêmes prédispositions génétiques, ni le même métabolisme, ni les mêmes besoins. C’est sur la base d’un examen de l’état de santé de la personne et de son mode de vie que l’on peut déterminer quelle sera l’alimentation la plus adaptée pour elle.
L’industrie pharmaceutique a développé des médicaments efficaces pour traiter des symptômes ou des maladies installées : les antibiotiques, les anti-inflammatoires, les antidépresseurs, etc… Aussi efficaces soient-ils, ces médicaments restent inopérants quand il s’agit de réguler des perturbations physiologiques. C’est l’intérêt de la micronutrition qui aide l’organisme à répondre à l’environnement stressant auquel il est confronté.
Quels sont les postulats ?
Chaque personne est unique : nous n’avons ni les mêmes prédispositions génétiques, ni le même métabolisme, ni les mêmes besoins. C’est sur la base d’un examen de l’état de santé de la personne et de son mode de vie que l’on peut déterminer quelle sera l’alimentation la plus adaptée pour elle.
Les champs d’application de la micronutrition
La micronutrition permet d’apporter des réponses à des motifs fréquents de consultation comme, par exemple :
- les troubles du fonctionnement digestif : assimilation des aliments [1], confort et transit digestif [2], allergies [3], intolérances, problèmes de perméabilité intestinale [4] ;
- l’accompagnement du
- les troubles de l’humeur et du sommeil [5] ; les troubles du comportement alimentaire [6] ; le sevrage tabagique [7] ;
- l’alimentation santé : comment adapter son alimentation pour son bien-être quotidien et sa santé à long terme [8] ;
- la lutte contre le vieillissement et les maladies dégénératives [9] ;
- la nutrition du sport : optimiser les performances sportives, la tolérance à l’entraînement et la récupération [10] ;
- la prévention des maladies cardiovasculaires et du syndrome métabolique [11] ;
- la nutrition préventive de l’ostéoporose et des états de fragilité [12].
La micronutrition, une démarche volontaire, un accompagnement médical
Les 3 principes de la micronutrition
1. Chacun est unique : nous n’avons ni les mêmes prédispositions génétiques, ni le même métabolisme, ni les mêmes besoins ;
2. Prendre en compte l’individu et son état de santé, pas seulement le contenu de son assiette ;
3. Adapter l’alimentation d’un individu à son profil personnel et à son mode de vie ;
Pour connaître la liste des professionnels de santé compétents en micronutrition, n’hésitez pas à contacter l’IEDM.
[1] Rabot S, Rafter J, Rijkers GT, Watzl B, Antoine JM. Guidance for substantiating the evidence for beneficial effects of probiotics : impact of probiotics on digestive system metabolism. J Nutr. 2010 Mar ;140(3):677S-89S
[2] Haller D, Antoine JM, Bengmark S, Enck P, Rijkers GT, Lenoir-Wijnkoop I. Guidance for substantiating the evidence for beneficial effects of probiotics : probiotics in chronic inflammatory bowel disease and the functional disorder irritable bowel syndrome. J Nutr. 2010 Mar ;140(3):690S-7S
[3] Kalliomäki M, Antoine JM, Herz U, Rijkers GT, Wells JM, Mercenier A. Guidance for substantiating the evidence for beneficial effects of probiotics : prevention and management of allergic diseases by probiotics. J Nutr. 2010 Mar ;140(3):713S-21S.
[4] Ohland CL, Macnaughton WK. Probiotic bacteria and intestinal epithelial barrier function. Am J Physiol Gastrointest Liver Physiol. 2010 Jun ;298(6):G807-19.
[5] Head KA, Kelly GS Nutrients and botanicals for treatment of stress : adrenal fatigue, neurotransmitter imbalance, anxiety, and restless sleep. Altern Med Rev. 2009 Jun ;14(2):114-40.
Silber BY, Schmitt JA. Effects of tryptophan loading on human cognition, mood, and sleep. Neurosci Biobehav Rev. 2010 Mar ;34(3):387-407. Epub 2009 Aug 26. Review.
[6] Wurtman RJ, Wurtman JJ. Brain serotonin, carbohydrate-craving, obesity and depression. In : Recent Advances in Tryptophan Research. Allegri Filippini G (editor). Plenum Press, New York, pp. 35-41, 1996.
[7] Bowen DJ, Spring B, Fox E. Tryptophan and high-carbohydrate diets as adjuncts to smoking cessation therapy. J Behav Med. 1991 Apr ;14(2):97-110.
[8] Roberfroid, Marcel B., Coxam, Véronique, and Delzenne, Nathalie. Aliments fonctionnels. 2008. 2e éd.Paris, Tec et Doc. §Larrieu S, Letenneur L, Helmer C, Dartigues JF, Barberger-Gateau P. Nutritional factors and risk of incident dementia in the PAQUID longitudinal cohort. J Nutr Health Aging. 2004 ;8(3):150-4.
[9] Lecerf JM, Desmettre T. [Nutrition and age-related macular degeneration.] J Fr Ophtalmol. 2010 Nov 17.
Gillette Guyonnet S, et al. IANA task force on nutrition and cognitive decline with aging. J Nutr Health Aging. 2007 Mar-Apr ;11(2):132-52. Review.
[10] Denis riché, Micronutrition, santé et performance, Edition De Boeck, 2008
[11] Chahoud G, Aude YW, Mehta JL. Dietary recommendations in the prevention and treatment of coronary heart disease : do we have the ideal diet yet ?Am J Cardiol. 2004 Nov 15 ;94(10):1260-7. Review.
[12] 2010 clinical practice guidelines for the diagnosis and management of osteoporosis in Canada : summary. Papaioannou A, Morin S, et al. CMAJ. 2010 Oct Texte intégral : www.cmaj.ca
Ostéoporose Canada. [Consulté le 20 octobre 2010]. www.osteoporosecanada.ca