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Sur les 10 millions de femmes françaises ménopausées, 1/3 sont ostéoporotiques mais seules 800 000 sont effectivement diagnostiquées. Maladie silencieuse, l’ostéoporose fait son œuvre dans l’ombre… Jusqu’à la survenue de la fracture du col du fémur, des vertèbres ou du poignet.
L’ostéoporose… une « maladie pédiatrique à déclaration tardive » ?
Nous ne sommes pas tous égaux devant l’ostéoporose. La construction et la consolidation de notre capital osseux dépendent de facteurs génétiques, de notre sexe, de notre statut en œstrogènes, de notre activité physique et surtout de notre alimentation.
Les facteurs alimentaires favorisant la fragilité osseuse
- Une insuffisance d’apports en calcium et vitamine D : la vitamine D permet l’assimilation du calcium au niveau digestif et sa fixation au niveau osseux ce qui explique qu’il ne sert à rien de consommer beaucoup de calcium en étant carencé en vitamine D ;
- Une alimentation trop riche en sodium faisant fuir le calcium au niveau urinaire ;
- Un stress oxydatif (excès de radicaux libres qui altèrent les cellules) ;
- Les régimes amincissants trop riches en protéines (très acidifiantes) et sans fruits et légumes car ils entraînent une fuite des minéraux avec des conséquences qui peuvent être graves sur la santé. Un juste équilibre en protéines est néanmoins nécessaire car elles servent de «briques» pour l’os, un peu comme les briques pour la construction d’une maison.
L’Écho n°36 « L’ostéoporose, ce n’est pas une fatalité ! » vous donne les clés pour comprendre les mécanismes de l’ostéoporose, ses risques et les solutions pour la prévenir.