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Mieux choisir son alimentation, bénéficier d’une complémentation sur mesure font désormais partie des fondamentaux d’une prévention réussie, d’un mieux-être et d’un état de forme optimal.
Au-delà de ces principes, la micronutrition peut venir en aide à chaque étape de la vie d’une femme, de la puberté à la ménopause en passant par la grossesse.
Focus sur le syndrome prémenstruel
« Je ressens depuis plusieurs mois, des tensions mammaires, des sensations de gonflement, de l’irritabilité à la limite de la déprime, les 4 jours avant mes règles. » Fanny, 23 ans.
Fanny présente ce qu’on appelle un syndrome prémenstruel.
C’est quoi le syndrome prémenstruel ?
Le syndrome prémenstruel (ou SPM) est un terme utilisé pour désigner un ensemble des modifications qui commencent avant le début des règles et qui cessent en même temps ou peu après l’arrivée de celles-ci. Il touche environ 80% des femmes.
Quelle est son origine ?
L’origine du SPM est multifactorielle, mais certains facteurs vont jouer un rôle prépondérant :
- Les neurotransmetteurs cérébraux (hormones de l’humeur) notamment la sérotonine sont impliqués dans les troubles de l’humeur et les pulsions sucrées précédant les règles ;
- Un déséquilibre entre des hormones appelées prostaglandines (PGE1/PGE2) fabriquées à partir des acides gras polyinsaturés oméga 6 provoque une diminution de sécrétion de progestérone par l’ovaire à l’origine des tensions mammaires et des gonflements par rétention d’eau ;
- Un défaut de certains micronutriments comme les oméga 6, calcium, manganèse, vitamines B et E ;
- Une alimentation fortement sucrée, une consommation importante de boissons caféinées et l’abus d’alcool ;
- Sans oublier le stress et la participation des facteurs génétiques.
Comment y remédier pour aller mieux ?
- Renforcer les apports en magnésium (fruits secs ou oléagineux, eaux riches en magnésium) et en vitamines B, vitamines du “bien-être”, (levure de bière, germes de blé à saupoudrer dans les salades) ;
- Renforcer les apports en tryptophane, précurseur de la sérotonine, à retrouver dans les œufs, les produits laitiers, le poisson ou sous forme de complément alimentaire ;
- Combler le déficit en PGE1 (hormone issue des acides gras polyinsaturés oméga 6) par un apport en huile d’onagre et/ou de bourrache.